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l'Artrappeuse
Je m'appelle Guth Joly.
J'ai arpenté des bouts de monde lorsque je faisais de la BD, des romans, des films, des ateliers. Je cueillais des images d’arbres et de gens. Jamais je n'ai cessé de recueillir leurs copeaux, leurs ombres, leurs écorces, d'attraper feuilles, petits êtres, brindilles, graines, regards et autres reliques énigmatiques que je rangeais précieusement dans mes tiroirs.
Longtemps, je fus "Artchéologue et Artchiviste" de cryptographies mystérieuses et d'arcanes d'ombres, de peaux et d'écorces.
Je conservais tout.
Les arbres et les humains gardaient leur mystère et moi mes trésors…
Au Liban, j’ai détruit la ligne droite, découvert la déchirure et la tache. Au Japon, le Haïku, l’écriture-dessin, la lecture verticale, à contresens, le cri, l’énigme des visages.
En Russie, j’ai croisé le fantôme de Tchékhov qui m’apprit à regarder l’humain… et à écrire bref. Au Mali, au Laos,…
Oui, j’écris la tête à l’envers, avec des brindilles ou autres fragments, je construis des attrap’ombres, je rafistole des cages, j’inventorie des langages, j’écris des romans en volume, je déchire du papier, je plie et froisse des tissus. J’aime entrer dans la page, déambuler en haut, en bas, derrière,
Je n’aime pas la ligne droite horizontale.
Mes oeuvres sont:
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des tableaux-captures, des cages, des attrap’ombres (assemblage-collage)
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des écritures et des tentatives de dire, des brindiverbiages
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des installations
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des poésies parfois en bois de cagette (j’adore la cagette)